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 HEADUST interview

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Béki
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Béki


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MessageSujet: HEADUST interview   HEADUST interview Icon_minitime27/8/2007, 16:13

HEADUST


Patrice : Salut JP ! Headust a déjà une bonne renommée dans les Vosges, d’où vous êtes originaires, mais ici en Bourgogne on vous connaît peut-être un peu moins alors que dirais-tu d’un rapide historique du groupe ?! ;o)

JP : Salut ! Bon, Headust est né en 1998 à Gérardmer dans les Vosges par 4 potes d’enfance ne sachant pas trop jouer de musique… Quelques reprises de Nirvana tout au plus… Petit à petit nous avons changé de bassiste puis un nouveau guitariste est arrivé. En 1999-2000 nous avons commencé à nous orienter vers une musique que je qualifierais de plus « couillue » influencée principalement par Sepultura et Pantera. Les premières compos commencèrent à s’enchaîner pour laisser naître une démo en 2001 « Happy Beer Breakfast » et un MAXI 7 titres en 2003 « Toxiconaut ». Après plus de 70 concerts principalement dans le grand Est de la France, nous venons de sortir « Beyond Laws & Rules ».

Patrice: Beyond Laws And Rules est votre premier véritable album, mais il bénéficie non seulement d’une excellente prod mais aussi du soutien d’Overcome, LE label incontournable en France pour tout ce qui touche au hardcore metal. Comment en êtes-vous arrivés à bosser avec eux et avec qui avez-vous produit Beyond… ?

JP : Cet album a été autoproduit, nous avons donc financé tout cet album avec nos propres moyens (galère…). Il a été enregistré au MF’Studio à Nancy par ArnOs qui a fait un travail vraiment remarquable !
Pour ce qui est d’Overcome, c’est vrai qu’on est vraiment content de pouvoir travailler avec eux. Avant même de sortit cet album, Overcome était le principal distributeur avec qui nous envisagions de travailler. On leur a simplement envoyé un CD, ça leur a plu et maintenant ils nous distribuent ! C’est pas plus dur que ça !

Patrice : Ce qui est remarquable et fort appréciable avec BL&R, c’est qu’on peut l’aborder de deux façons : sans se prendre la tête, en poussant le volume à fond et en se laissant laminer par la double et les rythmiques coup de boule ou en poussant les choses un peu plus loin en adoptant une écoute plus cérébrale et là c’est quasiment un nouvel album qu’on entend, incroyablement riche en changements de rythme, riffs tordus et plans complexes. Avez-vous volontairement fait en sorte qu’il reste accessible malgré son indéniable complexité ?

JP : Ca fait vraiment plaisir que c’est ce que l’album te fasse ressentir. Je te dirais que c’est volontaire oui et non. Disons qu’avec Headust, nous ne nous sommes jamais trop pris la tête à savoir si on voulait que l’album sonne de telle ou telle manière. On a toujours fait ce qui nous plait en s’inspirant plus ou moins de la musique qu’on aime écouter. Personnellement, et c’est le cas aussi des mes compères d’Headust, la musique qui me fait le plus vibrer est celle qui, après une vingtaine d’écoutes, est encore capable de te faire découvrir de nouvelles facettes.

Patrice : Il y a quelques vidéos en bonus multimédia dont un making of monté par tes soins JP ;o) j’ai trouvé le montage très pro, notamment le mixage des pistes audio live et studio sur les parties filmées lors de concerts : sur des images du groupe en scène, on passe du son de la chanson en studio à celui du live ce qui est ingénieux puisqu’on peut à la fois avoir un aperçu du rendu de la chanson en studio, donc avec un bon son (les prises live sont réalisées au caméscope) et à l’inverse un aperçu de l’énergie que vous dégagez sur scène et qui n’est pas forcément aussi palpable en studio. C’est dans cette perspective que vous avez choisi de faire ça ?

JP : Putain en tous cas je me suis bien pris la tête sur ces vidéos !
Pour répondre à ta question, j’avais vraiment envie de montrer les 2 facettes d’Headust, le côté studio et le côté live. On avait pas mal de vidéos des trois ou quatre dernières années et nous avions volontairement pris un caméscope lors de l’enregistrement de l’album. Avec tout ça je me suis bien amusé à faire quelques montages sympas. Content en tous cas que tout ça te plaise !

Patrice : Tu as suivi une formation particulière dans le montage vidéo ou tu es autodidacte ? As-tu l’intention d’en faire ton métier ou de vendre tes services ?

JP : Je suis totalement autodidacte ! Je me suis justement fait la main avec les logiciels de montage en faisant les vidéos du CD. En tous cas le monde de la vidéo m’intéresse particulièrement, si un jour j’ai l’occasion de pouvoir me lancer là-dedans, il est certain que je saisirai ma chance. J’ai déjà quelques projets de cours métrage + normalement le tournage d’un « vrai » clip du groupe pour cet été…

Patrice : Avant de revenir à la musique, faisons un petit détour par le site internet (www.headust.com), qui est lui aussi très réussi visuellement ! Qui a créé ces animations flash à travers lesquelles on découvre votre bio ou les titres écoutables ?

JP : Là encore c’est moi qui m’y suis collé!
J’adore le logiciel Flash. Lorsqu’on sait un minimum programmer et dessiner, on peut réussir à faire des trucs vraiment incroyables. Je bosse dans une agence de communication où je suis développeur Web, j’ai donc l’occasion d’utiliser très fréquemment ce logiciel.
Le site avance doucement, je passe énormément de temps à faire chaque rubrique mais au moins je peux me faire plaisir !

Patrice : Quand on écoute vos chansons, il devient rapidement évident que la batterie a un rôle prépondérant : Doudouble ;o) ne se contente pas d’arroser à la double, son jeu est incroyablement riche et vivant et c’est ce qui leur donne ce groove unique, cette chaleur même sur les plans les plus techniques. En même temps, certains patterns découlent des coups de boule rythmiques des guitaristes et tout cela donne l’impression d’une réelle osmose entre les instruments… La question irrite parfois les musiciens, mais je suis curieux de savoir si vous composez en groupe ou si chacun fait son truc de son côté ?

JP : On a plusieurs façons de composer.
Généralement c’est Poloche (guitare) ou moi qui composons les morceaux.
Ce qu’on fait la plupart du temps, c’est enregistrer une guitare avec une boite à rythme programmée sur ordinateur. Il suffit ensuite de graver le résultat et de filer ça aux autres. Chacun bosse sa partie de son côté et essaie de l’améliorer comme il peut. Ensuite on met tout en commun en répète, on change, on améliore et on voit ce que ça peut donner. Cette technique fonctionne plutôt bien. La majorité des titres de l’album ont été composés de cette manière. Il nous arrive aussi parfois de composer de façon plus classique, directement en répète.

Patrice : Qui s’est chargé de l’artwork ? A-t-il été conçu d’après vos indications ou avez-vous laissé le champ libre à l’illustrateur ?

JP : C’est Amaury, le frangin à Poloche qui s’est occupé de l’artwork. Il est graphiste et a fait les beaux arts, on le connaît tous très bien, on sait de quoi il est capable, on lui a donc laissé le champs libre. Il nous a parfois demandé quelle orientation on voulait, nous a proposé plusieurs choses. Au final, connaissant le bonhomme, on savait qu’on ne serait pas déçu ! Et ouais vraiment, je trouve qu’il a fait un travail excellent.

Patrice : Le titre de l’album laisse à penser, à l’image de votre musique plutôt débridée que vous rejetez toute forme d’autorité, mais on peut aussi le comprendre comme un message positif : il existe quelque chose au delà de toutes ces limites qu’on nous impose, et au lieu d’attaquer bêtement de front, il suffit de trouver le chemin, son chemin…

JP : Oui c’est tout à fait ça. Nous nous efforçons au maximum de ne pas nous limiter lors de l’écriture des morceaux.
On est loin de faire partie des groupes les plus originaux ou les plus loufoques du métal, mais en tous cas nous ne voulons pas nous imposer de règles pour composer. Avoir un refrain accrocheur, une rythmique facile à retenir et qui reste en tête, on s’en contrefout !
On fait simplement ce qui nous plait sans se soucier d’avoir ou non la recette miracle qui fait qu’une chanson sera un tube…

Patrice : J’ai lu dans l’interview que vous avez donné pour Hard’N Heavy que le mystérieux titre 07/05/09 n’est pas la date de l’apocalypse mais celle à laquelle vous avez décidé avec quelques uns de vos potes de vous retrouver pour faire le bilan de vos vies (« on s’était dit rendez-vous dans 10 ans, même heure même jour… » ;o) ). Et le titre The Blacksmith Day alors ? cékoidon ?

JP : Aie… Tu ne choisis pas les chansons les plus philosophiques! The blacksmith day vient d’un bon délire qu’on a entre nous… De l’expression « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ».
Lorsqu’on compose et qu’on se prend la tête sur un riff complexe, c’est une expres​sion(à la con) qui revient régulièrement. Dans un délire un jour, Zack, notre bassiste philosophe, nous a sorti « Il faudrait qu’on fasse une chanson qui s’intitulerait The Blacksmith day ». Et c’est ce qu’on a fait ! Ca parle donc d’un forgeron qui pète les plombs à force de faire tout le temps la même chose....

Patrice : Vous avez souvent joué avec Anarchophobia, ce sont des potes à vous ?

JP : Oui, Anarchophobia sont des grands amis Vosgiens ! On a beaucoup joué et passé de bons moments avec ces joyeux anarchistes ! Mignon, leur batteur a d’ailleurs été le batteur intérimaire d’Headust durant 6 mois, lorsque Doudouble était à Paris pour passer le concours de pompier professionnel. Léo, le guitariste chanteur a joué du Grind Core de chasse en plage cachée de notre MAXI « Toxiconaut ».

Patrice : Vous êtes à cheval entre deux styles, le hardcore et le métal… est-ce que ça vous facilite les choses concernant les propositions de concert, ou est-ce qu’au contraire vous rencontrez des difficultés parce que soit trop hardcore soit trop métal pour les organisateurs ?

JP : Au niveau des concerts, je ne pense pas que le coté « trop hardcore » ou « trop métal » nous ai déjà été reproché. Personnellement, je n’arrive pas encore très bien saisir la nuance entre ces 2 styles… J’entend des gens avoir des définitions tellement différentes pour définir ce qui est métal ou ce qui est hardcore que j’ai encore beaucoup de mal à classer tel ou tel groupe dans le hardcore ou dans le métal... Ce que je sais c’est que j’aime ces 2 styles et j’aime le mélange.

Patrice : Merci d’avoir répondu à cette interview ! Je vous laisse le mot de la fin…

JP : Merci beaucoup à toi ! Le mot de la fin sera simplement que j’incite un maximum les gens à venir se bouger aux concerts, pas forcement les notre, mais les concerts en général. Il y a de plus en plus de bons concerts un peu partout et de moins en moins de monde pour y assister, faut que ça change bordel !! www.headust.com
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MessageSujet: Re: HEADUST interview   HEADUST interview Icon_minitime27/8/2007, 16:17

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